Blue moon, you saw me standin' alone,
Without a dream in my heart, without a love of my own
Blue moon, you knew just what I was there for
You heard me sayin' a prayer for
Someone I really could care for...
And then there suddenly appeared before me
The only one my arms will ever hold
I heard somebody whisper "please adore me"
And when I looked, the moon had turned to gold....
Blue Moon, 30's Jazz standard.
Tu t'en vas à la dérive
Sur la rivière du souvenir
Et moi, courant sur la rive,
Je te crie de revenir
Mais, lentement, tu t'éloignes
Et dans ma course éperdue,
Peu à peu, je te regagne
Un peu de terrain perdu.
De temps en temps, tu t'enfonces
Dans le liquide mouvant
Ou bien, frôlant quelques ronces,
Tu hésites et tu m'attends
En te cachant la figure
Dans ta robe retroussée,
De peur que ne te défigurent
Et la honte et les regrets.
Tu n'es plus qu'une pauvre épave,
Chienne crevée au fil de l'eau
Mais je reste ton esclave
Et plonge dans le ruisseau
Quand le souvenir s'arrête
Et l'océan de l'oubli,
Brisant nos cœurs et nos têtes,
A jamais, nous réunit.
La Noyee, Serge Gainsbourg.
French speakers can decipher if they wish - I won't translate it in full because too much is lost. But the jist of the last verse is important (at least to me);
"And we dive into the rushes, when the remembrance stops and the ocean of forget begins, we only break our hearts and heads, never to be reunited..."